COP27 : le point sur les moments forts de la conférence sur le climat

Cette année, la 27e édition de la conférence pour le climat, aussi connue sous le nom de COP27, se tient en Égypte du 6 au 18 novembre 2022.

Ce rassemblement des pays signataires de la Convention-cadre des Nations Unies sur le Climat a pour objectif de lancer des discussions sur les risques liés au changement climatique et sur les moyens mis en œuvre pour les limiter.

Cependant, contrairement aux précédentes COP, cette édition est particulièrement marquée par des conditions climatiques extrêmes : déforestation en Amazonie, sécheresse au Maghreb ou encore inondations meurtrières au Pakistan.

Sujets soulevés, pays absents, mesures prises, retour sur les moments marquants de cette longue négociation.

Quels sont les enjeux de la COP27 ?

Actuellement, près de la moitié de la population mondiale (soit environ 3,5 milliards de personnes) vit dans des zones potentiellement à risque en raison du changement climatique.

Cela signifie que ces zones peuvent devenir inhabitables en l’absence de mesure adéquate, notamment une réduction drastique des gaz à effet de serre.

Au cours des 6 dernières années, les pays de l’hémisphère sud ont été les plus touchés par ces changements et exigent une prise de responsabilité des pays de l’hémisphère nord.

Cependant, même si les négociations vont bientôt toucher à leur fin, aucune décision tangible n’a encore été prise et de nombreux pays semblent encore camper sur leur position malgré la pression exercée par leurs voisins.

Malgré tout, plusieurs pays européens (dont la France) se disent prêts à renforcer leurs actions pour le climat afin de limiter le réchauffement de la Terre à 2 °C.

Les pays absents 

Si la COP27 a convié plus d’une centaine de chefs d’État et de dirigeants à travers le monde, certains d’entre eux manquaient à l’appel.

Alors que les États-Unis n’étaient pas présents lors de l’ouverture de la conférence, le Président Joe Biden a tout de même fini par se présenter brièvement le 11 Novembre.

Ce n’est malheureusement pas le cas de la Chine et de l’Inde qui, malgré leur statut de plus grands pollueurs mondiaux, répondent encore aux abonnés absents.

Le financement des pertes et dommages 

Les Accords de Paris de 2015 n’ayant pas été respectés, le réchauffement climatique a fait des ravages considérables, notamment dans les pays émergents.

Face à l’inaction de nombreux pays en dépit du danger, ces États réclament donc des compensations face à des pertes et des dommages importants.

Jusque là, seuls quelques pays d’Europe ont donné leur voix pour concrétiser cette demande :

  • L’Allemagne est prête à verser 170 millions de dollars;
  • L’Autriche annonce vouloir octroyer 50 millions de dollars;
  • Le Danemark promet 13 millions de dollars;
  • La Nouvelle-Zélande, 12 millions de dollars;
  • L’Irlande, 10 millions de dollars;
  • Le Royaume-Uni, 2 millions de livres plus une rallonge de 5 millions de livres (environ 8 millions de dollars);
  • La Belgique, quant à elle, promet 2,5 millions d’euros au Mozambique pour compenser ses pertes de l’an dernier;
  • Enfin, le Canada prévoit de contribuer à ce financement à hauteur de 7 millions de dollars.

En tout, ce sont donc près de 270 millions de dollars qui seront alloués aux pays émergents les plus impactés par le changement climatique.

Malheureusement, cela est loin d’être suffisant en sachant que les coûts liés au réchauffement climatique sont estimés, d’ici l’année 2030, à environ 600 milliards de dollars.

Image par huffingtonpost.fr


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